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导演:田村直己
主演:李家耀,涂玲慧,程之,倪媛媛,董怀义
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最后,《美丽心灵》让人反思智慧与情感的平衡,是一部充满启发的精神片。总的来说,这10部电影涵盖了各种不同题材和风格,无论是剧情、科幻还是动作片,都能在其中找到自己喜欢的电影类型。值得每位电影爱好者细细品味。
让她吵得烦,往柳家打听话的人,是个大茶壶。进去告诉甘老鸨:“柳家来寻他们爷丢下的衣裳,那丫头又哭上了,说他们爷是好不了,不会再往这里来,让取衣裳走,给不给她?”
执瑜执璞一起噘小嘴儿:“就是这样的嘛,把表姐一根头发也没有掉的送回来。”
冷捕头这老鼠洞也知道的人,又让他查了个水落石出。
他没有具体说谁,只说“多亏”,就闭上嘴,坐下来,单身狱中木床上手抚床边,还如在梦中。
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方明珠的亲事,要托着老太太的关系寻找,安家上下人人知道。不过方姨妈今天这么卖力的怂恿,宝珠难免又要想,方姨妈在外面打听到什么,才让她对老太太一力说服?
太后宫里,英敏殿下伏在案几上装哼哼:“加寿,我头痛脚痛肚子痛,快来给我看看。”加寿拖过一本厚书,往他面前一放,得意非凡:“看完这个你就不疼。”
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Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas états-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.? Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. ?Jonas Mekas? Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon ?uvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entra?nement. ?Jonas Mekas, 1972? Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’?uvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transpara?tre ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres appara?tre dans leur ambigu?té phénoménale. ?P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997? Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en ha?ku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. ?Philippe Azoury, ? Vivace Jonas Mekas ?, Libération, 31 octobre 2000